Malgré pas mal du monde j'ai eu l'impression, que la plage, les falaises et les galets sont à moi toute seule!

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La chaleur qui m'envahit

Je roule et fixe mon régard vers l'horizont devant moi. La route semble infinie. Trompée dans la lumière du soleil et l'attente, la solitude, la longueur. Je sais que derrière l'horizont c'est la mer qui m'attend. La mer don't je rève depuis si longtemps - la sécurité. Le réfuge...
Ca y est...

Le soleil brille et danse sur la mer, qui le joint dans sa joie. Il rechauffe doucement les roches. Le vent caresse mon visage avec certitude. Le bruit des galets, causé par les vagues qui se vont et se retirent est dans l'air et surmonte la chante de la mer. Le bateau lutte contre les vagues, courageux. Il traverse la mer, qui se défend écumante. Accompagné par des mouettes, comme pour protection, glissant en état d'apesanteur, portés par des rayons de soleil.

Assise sur les falaises, dans le dos la protection de la potrine d'Etretat, je peux observer le spectacle autour de moi à l'abri: Les gens qui rient, dansent. La peur, l'angoisse qui m'ont envahis et étouffes jusqu'au moment n'ont pas d'entrée dans cette place. Je n'eprouve plus ces pensées lourdes, mon corps et mon âme se sentent étrangement legers, comme soulagées. Je peux respirer, enfin. L'air salée, la brûme de la mer se répandent dans mon corps.

Enfin je me lève, me promène à la plage. Une mouette me montre le chemin. Seule, se méfiant de moi, qui la suis à distance. Qu'elle et moi. Elle se tourne vers moi souvent comme pour s'assurer que je la suis, et la suis pas trop vite. Puis elle s'envole, glisse sur la mer, tranquille, en pais. Se laisse emporter par le vent, les vagues sous son corps, apaisantes et regulières. Tout légère elle ne bat que rarement avec ses ailes.

J'aurais autant voulu qu'elle m'emmene. Ce qui reste est le moment silencieux que nous avons passé ensemble, se ne pas connaissants du tout, se plus revoyant jamais.
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<inconnu>
Deauville mpg 1
Deauville mpg 2

Le retour à Lisieux. Encore des retrouvailles...
J'ai passé la soirée à la maison de Francine, au "nouveau monde", dans une maison tout en bois avec des chambres mansardés - c'est super-joli!

Francine et sa fille Clara, 7

M Fauvel avec le "nouveau" chien. "Mon canard" n'existe plus - évidemment!
Bon et bien 7 ans, qu'on ne s'est plus vus... C'est incroyable, comment le temps passe vite! En 1992 j'ai passe tellement de bon moments avec Stéphanie, à laquelle j'ai donné des cours d'Allemend durant mon stage chez KNORR à Lisieux, dans cet endroit si formidable... Avec des oies, des dindes, des chiens, des chats, des canards, des petits poulettes et - Mon canard ;-)